Le 30 juin à 18h, nous vous proposons un spectacle sur le thème des Chemins de Compostelle
2018 « Année des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » :
le 2 décembre 1998, l’UNESCO inscrivait les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France sur la liste du patrimoine mondial sous la forme d’une sélection de 71 monuments et 7 tronçons de sentier témoignant des aspects spirituels et matériels du pèlerinage.
Le doyenné de Saint-Hippolyte, entre Saint-Gengoux le National et Taizé, voit en effet passer nombre de pèlerins, car il se situe à la fois sur le chemin d’Assise et sur la portion dite « chemin des Allemands » de Saint-Jacques de Compostelle, allant de Wissembourg à Dijon puis Cluny, pour ensuite rejoindre le Puy en Velay et la « voie du Puy ».
Accompagnés d’airs médiévaux, tambourin, tambour, clochettes, bâton de pluie, bols chantants et murmures, Brigitte, Mylène et Daniel nous emmènent sur les chemins de Saint-Jacques.
Tout à la fois sportif, touristique, mais avant tout historique et religieux, le chemin de Saint Jacques de Compostelle, apparu au Moyen-Âge, présente plusieurs itinéraires à travers l’Europe, jalonnés d’oeuvres d’art, de réalisations architecturales et de bâtiments divers édifiés à l’usage des pèlerins.
Cette « lecture vivante » à trois voix a été composée à partir de trois œuvres originales :
- Aimery Picaud : « Le Guide du pèlerin de St Jacques » traduit du latin par Jeanne Viellard
- Paulo Coelho : « Le pèlerin de Compostelle »
- Barret et Gurgand : « Priez pour nous à Compostelle »
Le Guide à l’usage des pèlerins de Compostelle (Livre V du Liber Sancti Jabobi), écrit vers 1130 par le moine poitevin Aymeri Picaud, était destiné à leur donner des conseils pratiques pour leur pieux voyage, à les prévenir des dangers de la route, à leur indiquer les sanctuaires où vénérer les reliques des saints, et enfin, à leur faire admirer la cathédrale édifiée à la gloire de l’apôtre.
Ce tout premier regard, quasi pragmatique, porté sur le Chemin, croisera celui de Paulo Coelho, qui a fait le pèlerinage et écrit dès son retour, Le Pèlerin de Compostelle, emprunt d’une spiritualité qui confine au voyage initiatique.
Enfin les voix unies de Barrett et Gurgand, deux figures du monde journalistique, qui eux aussi, ont fait à pied la route au départ de Vézelay, nous livrent, dans Priez pour nous à Compostelle, des récits de légendes et anecdotes puisées aux meilleures sources historiques.
Les voix des trois interprètes tantôt se croisent, tantôt s’unissent, et tantôt se singularisent, au gré du périple et des ambiances.