Réservez avant le 14 octobre :
- à l’épicerie de Bonnay « La Pratique »
- ou par téléphone au 03 85 59 44 17 (Frédérique)
- ou par mail renouveaush@orange.fr
L’association « Le Renouveau de Saint-Hippolyte » a le plaisir de vous convier à sa « Soirée choucroute », samedi 21 octobre à partir de 19h à la salle communale de Bonnay (rue du Pressoir, à côté du lavoir).
Au menu : un apéritif offert, choucroute garnie, fromage blanc, salade de fruits.
Tarif : 20€, tarif réduit -10 ans 10€, -6 ans gratuit.
A la buvette : vin blanc d’Alsace, vin rouge, bières pression, …
Choucroute « des moines » : cette appellation amusante est-elle un anachronisme ? Certainement oui, si on l’applique au doyenné de Saint-Hippolyte, car la choucroute ne figurait pas au menu des moines de Cluny. Par contre, la choucroute est apparue très tôt en Alsace et Lorraine, vers le Ve siècle, et a figuré à la table de certains monastères au XVIe. Voici ce qu’on lit à ce propos :
« Ce mode de préparation du chou viendrait de Chine, où, selon la légende, il aurait été inventé au IIIe siècle avant notre ère par les constructeurs de la Grande Muraille pour résister au froid. Il est probable que ce soit Attila et les Huns qui auraient, après avoir échoué à conquérir la Chine, porté ensuite leurs conquêtes vers l’ouest, passant par la Bavière et l’Autriche avant d’atteindre l’Alsace en 451. C’est la date probable à laquelle cette préparation du chou est apparue dans ces régions, la lacto-fermentation étant utilisée aussi pour la conservation d’autres légumes, notamment du navet.
En France, les premières références à la cuisson du chou ainsi préparé datent du XVe siècle, des textes du XVIe siècle en attestent la présence à la table des monastères. Au XVIIe siècle, on le trouve sous le nom de « Kompostkrut » (chou compost), et au siècle suivant il se généralise en Alsace et dans une partie de la Lorraine. Mais ce n’est qu’au XIXe siècle que la choucroute désignera le plat de chou cuit avec son accompagnement. »
Et la bière, me direz-vous ?
Les preuves formelles de son existence, découvertes dans la province de Sumer, remontent au IVe millénaire avant JC.
Au VIIe, Charlemagne accorde le premier privilège de la fabrication de la bière aux moines brasseurs dans une partie de son empire. Au XIIe, Hildegarde de Bingen découvrit les vertus aseptisantes et conservatrices du houblon et les moines développèrent sa culture. C’est également à cette époque que la fermentation basse est inventée dans les monastères, toujours grâce au houblon aseptisant .
Le houblon était un des emblèmes de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, attesté en 1392.
Les bières « trappistes » remontent quant à elles pour la plupart au XIXe, même si on trouve des témoignages écrits de brassage à l’abbaye de La Trappe en Normandie, vers 1685 .